Précipitations et vagues de sécheresse

 

Les données des précipitations ont été fournies sous deux formats. L’un agrégé par département et l’autre par bassin versant.

Figure 1 : Précipitations moyennes par département pour le modèle ARPEGE (A1B) en été pour le cycle 1 (2005), 5 (2025) et 9 (2045). (Source : cartes créées à partir des données du CERFACS 2010)

 

Figure 2 : Précipitations moyennes par département pour le modèle ARPEGE (A1B) en hiver pour le cycle 1 (2005), 5 (2025) et 9 (2045). (Source : cartes créées à partir des données du CERFACS 2010)

 

Figure 3 : Précipitations moyennes par département pour le modèle CNCM33 durant la période intermédiaire pour le cycle 1 (2005), 5 (2025) et 9 (2045). (Source : cartes créées à partir des données du CERFACS 2010)

 

Figure 4 : Précipitations moyennes par bassin versant pour le modèle ARPEGE (A1B) en été pour le cycle 1 (2005), 5 (2025) et 9 (2045). Les résultats par bassin versant permettraient par la suite de calculer des débits de bassins. (Source : cartes créées à partir des données du CERFACS 2010)

 

Figure 5 : Précipitations moyennes par bassin versant pour le modèle ARPEGE (A1B) en hiver pour le cycle 1 (2005), 5 (2025) et 9 (2045). Les résultats par bassin versant permettraient par la suite de calculer des débits de bassins. (Source : cartes créées à partir des données du CERFACS 2010)

 

Figure 6 : Précipitations moyennes par bassin versant pour le modèle ARPEGE (A1B) durant la période intermédiaire pour le cycle 1 (2005), 5 (2025) et 9 (2045). Les résultats par bassin versant permettraient par la suite de calculer des débits de bassins. (Source : cartes créées à partir des données du CERFACS 2010)

 

De manière générale, les précipitations sont moins importantes dans la plaine entre les Pyrénées et le Massif central. Que ce soient les cartes agrégées par département ou par bassin versant, les deux montrent cette tendance. Il peut être constaté cependant, que pour les agrégations par bassin versant, qui représentent de plus grandes surfaces que les départements, il peut y avoir une perte d’information comme pour le cas de la figure 1 (cycle 1) où les départements au sud semblent ceux qui reçoivent le plus de précipitations et le cas de la figure 4 (cycle 1) où seul le bassin à l’extrémité sud-ouest reçoit plus de précipitations par rapport aux autres bassins (excepté pour le bassin tout au nord). Il est évidant que plus l’agrégation est importantes, moins l’information est riche. Quant à l’évolution dans le temps, il semble avoir un asséchement, surtout marqué durant la saison d’été. Ces observations se font surtout dans la plaine. Les précipitations sur les versants des Pyrénées et du Massif central varient moins [Fig.1-6].

 

Les données de sécheresse donnent le nombre de jours où les précipitations ne dépassent pas 1mm/jour durant au moins 6 jours.

Figure 7 : Vagues de sécheresse pour le modèle ARPEGE (A1B) en été pour le cycle 1 (2005), 5 (2025) et 9 (2045). (Source : cartes créées à partir des données du CERFACS 2010)

 

Figure 8 : Vagues de sécheresse pour le modèle ARPEGE (A1B) en hiver pour le cycle 1 (2005), 5 (2025) et 9 (2045). (Source : cartes créées à partir des données du CERFACS 2010)

 

Figure 9 : Vagues de sécheresse pour le modèle ARPEGE (A1B) durant la période intermédiaire pour le cycle 1 (2005), 5 (2025) et 9 (2045). (Source : cartes créées à partir des données du CERFACS 2010)

 

 

En observant ces cartes [Fig.7-9], il ne semble pas y avoir de tendance particulière. De manière générale, les vagues de sécheresse semble suivre la tendance des précipitations de manière linéaire. L’agrégation des précipitations par département ou bassin versant mène à de la perte d’information comme dit avant, mais ceci est plus visible ici entre la figure 4 (cycle 9) et 7 (cycle 9), où les vagues montre une forte sécheresse au nord de la Garonne [Fig.7], alors que l’agrégation par bassin versant montre des précipitations faible au sud de la Garonne [Fig.4]. Il est donc pertinent de représenter les sécheresses sous forme d’interpolation que sous forme d’agrégation, car les sécheresses (surtout agricoles) ont une influence très localisée. Les précipitations peuvent être plus agrégées, car en étudiant le débit d’un cours d’eau, il faut voir ce qu’il se passe dans l’ensemble d’un bassin versant pour comprendre ce qu’il va se passer en aval.